Prévoyance et placements durables
Grâce à la prise en compte systématique des facteurs écologiques et sociétaux dans nos solutions de placement et de prévoyance, nous sommes en mesure d’agir sur les risques et de profiter pleinement des opportunités qui se présentent sur les marchés. Nous créons ainsi une plus-value compréhensible et profitable pour notre clientèle.
Stratégies patrimoniales
Les placements durables sont la nouvelle norme
Une clientèle toujours plus nombreuse souhaite orienter ses placements vers l’avenir et agir de manière responsable, en accord avec ses valeurs personnelles. Cela fait plus de 20 ans que Raiffeisen élabore des stratégies patrimoniales durables pour sa clientèle.
Investir plutôt que spéculer. Investir à long terme au lieu de viser un profit rapide est non seulement moins stressant, mais aussi plus profitable. Pour beaucoup de gens, le fait d’avoir une perspective à long terme gagne en importance, surtout quand il s’agit de solutions de placement et de prévoyance. Et ce parce qu’ils souhaitent investir dans des entreprises dont l’activité est la moins nuisible possible pour l’environnement et qui ont une gestion équitable, ou parce qu’ils veulent soutenir personnellement la transition écologique ou sociale grâce à leurs investissements. «Nous sommes convaincus qu’en tenant systématiquement compte de la durabilité, nous valorisons nos solutions de placement à long terme pour notre clientèle», dit Roland Kläger, responsable Investment Solutions chez Raiffeisen Suisse.
Une attitude responsable est payante, aussi bien pour les entreprises que pour les investisseurs.»
Roland Kläger
Responsable Investment Solutions Raiffeisen Suisse
Des investissements durables en adéquation avec la Banque coopérative
Le développement durable joue un rôle essentiel dans le modèle d’affaires de Raiffeisen en tant que Banque coopérative. «Une attitude responsable et orientée sur l’avenir est payante, aussi bien pour l’entreprise que pour les investisseurs», affirme Roland Kläger. Dans ce contexte, Raiffeisen encourage systématiquement les placements durables et viables en mettant à profit ses plus de 20 années d’expérience dans les fonds de placement durables sous le label «Futura». «Nous complétons l’analyse financière traditionnelle comportant des critères de rentabilité, de liquidité et de sécurité par les aspects environnementaux et sociétaux», explique Roland Kläger. «Et nous appliquons aussi des critères d’exclusion: par exemple, nous excluons de nos univers de placement durables les actions et les obligations d’entreprises opérant dans des domaines d’activité controversés tels que l’armement, le tabac ou les jeux de hasard.» Les obligations d’Etat de pays dans lesquels les droits civils ne sont pas garantis ou dans lesquels la corruption est très répandue sont également exclues.
C’est d’autant mieux lorsque le placement profite au développement durable en plus de générer un rendement financier, n’est-ce pas? Le préjugé qui veut qu’une bonne conscience coûte en termes de rendement a été balayé par un grand nombre d’études. En effet, les actions des entreprises orientées sur le développement durable présentent un ratio attractif en matière de risque–rendement.
95%
des avoirs investis dans les solutions de placement Raiffeisen sont versés dans des fonds durables Futura
«Le passé a montré que la durabilité réduit les risques en matière de placements.»
Erol Bilecen
Responsable du Centre de compétences Durabilité, prévoyance et placement Raiffeisen Suisse
Entretien avec l’expert
Pourquoi Raiffeisen attache-t-elle de l’importance à la durabilité en matière de prévoyance et de placements?
Erol Bilecen: lorsque notre clientèle nous confie son patrimoine, elle s’attend à ce que nous nous en occupions du mieux possible. Le rendement est un chiffre clé important, mais n’est pas l’unique critère applicable. A quoi sert-il d’avoir plus d’argent après 30 ans de prévoyance si c’est au détriment de l’environnement et de la société? C’est justement notre statut de coopérative qui, à notre avis, nous confère cette responsabilité particulière envers les générations futures.
Comment Raiffeisen garantit-elle la durabilité réelle des placements?
Nous avons mis en place trois mesures à cet effet. Premièrement, nous sélectionnons des partenaires de qualité avec lesquels nous travaillons main dans la main tout en veillant à délimiter clairement les tâches. Nous prévenons ainsi d’emblée les éventuels conflits d’intérêts. Deuxièmement, nous mettons systématiquement en œuvre nos réglementations Futura à l’aide de processus de contrôle adéquats. Troisièmement, nous garantissons la transparence grâce à notre système de reporting sur mesure en matière de durabilité, que nous avons mis en place récemment pour nos clientes et clients.
«Le passé a montré que la durabilité réduit les risques en matière de placements.»
Erol Bilecen
Responsable du Centre de compétences Durabilité P&P
Les placements durables apportent-ils une plus-value?
Oui, mais la plus-value dépend essentiellement de l’approche choisie. En effet, tous les placements durables ne se valent pas. Ainsi les personnes qui souhaitent que leur dépôt reflète leurs valeurs ont l’assurance d’avoir la conscience tranquille. D’autres veulent, au-delà du rendement, produire un effet positif sur l’environnement ou sur la société par le biais d’investissements à impact, ce qui n’exclut pas la plus-value financière.
Renonce-t-on au rendement en effectuant des placements durables?
Ce sont justement les investisseuses et investisseurs qui passent à côté de la mégatendance de la durabilité qui sont les perdants. Mais la question du risque me semble plus importante que celle du rendement et le passé a montré que la durabilité réduit les risques en matière de placements. Investir durablement signifie prendre en compte des critères écologiques, sociaux et de gouvernance en sus des critères financiers, c’est par conséquent investir avec une vision à long terme. Compte tenu des défis futurs, je pense que cette perspective gagnera encore en importance dans un proche avenir.
Lauréate du Private-Banking-Rating 2022 de BILAN
Dans quelle mesure les services des banques suisses en matière de placements sont-ils satisfaisants? Le célèbre magazine économique BILAN s’est de nouveau penché sur cette question en 2022. Pour effectuer ce test, plus de 90 banques ont reçu un courrier au nom d’un véritable client. Objet de sa recherche: une solution complète de placement et de financement. Raiffeisen a analysé les valeurs patrimoniales et la situation de la cliente ou du client dans son ensemble et a élaboré une proposition de solution globale. Cette solution a su convaincre le jury, qui a élu Raiffeisen grande gagnante du classement général des banques privées 2022 et meilleure banque de placement au niveau «national». Apprenez-en plus sur raiffeisen.ch/banque-de-placementSolutions de placement durables
A quoi reconnaît-on un placement durable de Raiffeisen? C’est très simple: il porte le complément de nom «Futura» ainsi que le label Futura correspondant.
2001
Lancement des quatre premiers fonds durables Raiffeisen Futura
2009
Fonds Futura: exercice actif des droits de vote au sein des entreprises suisses dans l’intérêt des investisseurs
2014
Lancement du Futura Immo Fonds spécialisé dans les immeubles durables
2016
Les fonds Futura représentent plus de 50% du volume total des fonds Raiffeisen
2018
Lancement du mandat de gestion de fortune Futura
2019
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Tous les fonds de prévoyance Raiffeisen sont durables
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Les fonds Futura représentent plus de deux tiers du volume total des fonds Raiffeisen
2020
Fonds Futura: exercice actif des droits de vote désormais aussi au sein des entreprises internationales
2021
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Tous les fonds de placement Raiffeisen sont orientés sur le label Futura
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Acquisition responsable de l’or: lancement du fonds Raiffeisen ETF Solid Gold Responsibly Sourced & Traceable
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Les fonds portant le label Futura représentent environ 95% du volume total des fonds Raiffeisen
2022
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Les mandats de gestion de fortune établis par le passé tiennent désormais compte des critères écologiques, sociaux et de gouvernance (ESG)
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Lancement du mandat de gestion de fortune Raiffeisen Futura Impact
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Un rapport sur la durabilité est intégré au relevé de fortune
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Coopération avec la fondation Ethos pour le dialogue avec les investisseurs
Elle voyage en train, mange rarement de la viande et emporte toujours un sac en tissu avec elle: Aline Köfer, cliente de Raiffeisen, s’efforce d’avoir un style de vie respectueux des ressources et du climat. Pour elle, la durabilité ne s’arrête pas aux finances: ses valeurs personnelles entrent aussi en jeu dans la planification de sa prévoyance.
Engagement dans son travail et pour des loisirs responsables
«En agissant seul, on ne peut pas sauver le monde. Mais si nous avons un mode de vie plus durable au quotidien, nous pouvons déjà faire beaucoup.»
Aline Köfer
Infirmière diplômée
En tant qu’infirmière diplômée, Aline Köfer n’a cessé de se former. Elle s’engage dans le développement de sa profession d’infirmière et pour que celle-ci soit mieux reconnue par la société. Pendant son temps libre, elle aime faire des activités sportives dans la nature, de préférence au bord du lac de Constance où elle a grandi. «Avec les transports publics, je suis en un rien de temps dans mon ancien chez-moi», explique-t-elle. C’est aussi pour cela que sa planche de paddle y est entreposée, dans une maison labellisée Minergie-P et équipée de panneaux solaires. Elle a acheté cette maison il y a dix ans déjà, avec sa mère qui y vit à l’année. Aline Köfer enfourche volontiers son vélo pour aller faire un tour du lac avec un panier de pique-nique. Que met-elle d’habitude dans ce panier? «Des pommes de Thurgovie, des prunes mûres et bien évidemment: des produits régionaux et de saison.»
Avoir un impact positif grâce à des placements durables
Est-ce qu’Aline représente bien sa génération? «Dans mon cercle d’amis, nous parlons de la protection de la nature et du changement climatique: nous nous engageons pour un mode de vie durable», précise Aline Köfer. «Nous sommes conscients que nous devons traiter notre planète avec respect, par égard envers les générations futures». Elle pense que les femmes ne devraient pas se soucier seulement du futur de la planète, mais aussi de leur propre avenir, et devraient donc prendre la planification de leur prévoyance en main. «Le fait qu’on puisse agir durablement dans ce domaine était pour moi une idée nouvelle», raconte-t-elle. Son conseiller clientèle de longue date à la Banque Raiffeisen Regio Altnau a attiré son attention sur les produits de placement durables pour le pilier 3a. «En plus du rendement financier, ceux-ci visent un impact écologique et social positif, et je trouve ça bien. J’apprécie beaucoup le fait que l’on puisse commencer avec une somme relativement faible. En effet, on n’a pas besoin d’être un top manager pour y arriver!»
Pilier 3a durable
Sélectionner un fonds de prévoyance Raiffeisen portant le label Futura pour son pilier 3a, c’est investir son argent dans des entreprises et des Etats qui satisfont à des critères de durabilité bien déterminés et prennent en compte les aspects écologiques, éthiques et sociaux dans leur activité. Au-delà du rendement purement financier, le placement contribue de manière positive et mesurable au développement durable: c’est rassurant.L'actionnariat actif
L’actionnariat actif implique un véritable dialogue avec les entreprises et l’exercice conscient des droits de vote associés aux placements. Cela signifie aussi que Raiffeisen s’engage chaque jour à divers niveaux sur des thématiques écologiques et sociales pour produire des améliorations.
Dans quelles entreprises nous engageons-nous?
Nous identifions des entreprises internationales et suisses pour donner la priorité à celles qui sont représentées dans nos fonds de placement quasi indiciels. Nous intégrons explicitement des entreprises qui ne font pas encore partie des meilleures en matière de durabilité et qui présentent donc le plus grand potentiel d’amélioration.
Dans quels domaines voulons-nous avoir un impact?
Nous mettons actuellement l’accent sur trois thématiques: le changement climatique (par ex. les énergies renouvelables), le droit du travail et les droits de l’homme (par ex. pas de travail des enfants) et la responsabilité digitale (par ex. la sécurité des données, la gestion des données clients).
Comment mesurons-nous les progrès?
Nous fixons pour chaque thématique et chaque entreprise des chiffres clés (key performance indicators, KPI) et rendons ainsi visible et mesurable l’effet recherché (impact).
Comment produisons-nous un changement?
Nous menons proactivement un dialogue avec les entreprises et exerçons nos droits de vote lors des assemblées générales. Nous mettons l’accent sur les entreprises qui présentent un potentiel d’amélioration en matière de durabilité. Afin de mener ce processus à bien, Raiffeisen s’appuie sur deux partenaires: Ethos et ISS.
Comment en savoir davantage?
Nous rendons compte une fois par an de nos activités, évaluons les progrès accomplis et faisons des propositions concernant les priorités de notre engagement pour la période suivante.
Rapport sur l’engagement: raiffeisen.ch/dialogue-investisseurs
Partenaire pour le dialogue actif et pour l’exercice des droits de vote en Suisse
Ethos, fondation suisse pour un développement durable, est le principal prestataire de services de conseil de Suisse en matière d’exercice des droits de vote et de dialogue actif avec les entreprises. Ethos mène pour Raiffeisen un véritable dialogue avec les entreprises sélectionnées dans le monde entier. Pour les fonds Raiffeisen Futura gérés activement, Ethos se charge de l’exercice des droits de vote dans les entreprises suisses, sur mandat de la direction du fonds.
Partenaire pour l’exercice des droits de vote à l’international
Institutional Shareholder Services Group of Companies est le principal prestataire mondial de solutions pour la gouvernance d’entreprise et les investissements responsables. ISS soutient la direction des fonds Raiffeisen pour l’exercice des droits de vote associés aux actions.
Quand on souhaite inciter les entreprises à adopter de bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), il faut employer tous les instruments du droit des actionnaires à disposition. La fondation Ethos s’engage avec succès au nom de ses membres pour un comportement durable et une bonne gouvernance d’entreprise.
«Un actionnariat actif peut pousser les entreprises à revoir leur manière de procéder et à s’engager pour plus de durabilité.»
Vincent Kaufmann
Directeur d’Ethos, fondation suisse pour un développement durable
Investir dans des entreprises au travers des actions permet d’influer dans une certaine mesure sur ses décisions et ses actes. Les actionnaires importants peuvent en outre siéger dans les comités de direction ou même au conseil d’administration. Les petits actionnaires peuvent, quant à eux, se regrouper pour mener le dialogue avec les entreprises dont ils sont les copropriétaires. Il est important à cet égard de définir des valeurs communes.
Vote et inscription de thématiques à l’ordre du jour
Depuis sa création il y a 25 ans, la fondation Ethos encourage la prise en considération du développement durable et d’une bonne gouvernance dans les entreprises. Une telle approche est particulièrement en phase avec les intérêts de nombreux investisseurs institutionnels, qu’il s’agisse de caisses de pension ou de banques coopératives comme Raiffeisen, qui gèrent des patrimoines sur le long terme.
Au fil des ans, Ethos a instauré un dialogue constructif avec l’ensemble des entreprises cotées en bourse en Suisse. Pour que ce dialogue soit efficace, il est toutefois important qu’il s’accompagne d’autres mesures complémentaires. Il s’agit notamment de l’exercice des droits de vote lors des assemblées générales (AG). En effet, les actionnaires disposent d’un moyen de pression important en refusant la réélection d’un membre du conseil d’administration, en s’opposant à une rémunération ou à une stratégie climatique trop peu ambitieuse.
Les actionnaires peuvent aussi exercer une influence en faisant inscrire un point à l’ordre du jour d’une AG. La fondation Ethos l’a fait plusieurs fois afin de renforcer la gouvernance d’entreprise. Elle a ainsi demandé des votes sur les rémunérations ou sur la question de savoir si les fonctions de président et de CEO devaient être séparées. Ces dernières années, il a souvent été question de mettre en place des stratégies climatiques crédibles et ambitieuses. Même dans les cas où les demandes d’Ethos n’ont pas obtenu la majorité des voix, elles ont souvent bénéficié d’un large soutien et ont pu faire bouger les choses: les entreprises se sont montrées disposées à faire des concessions.
Que faire lorsque le dialogue avec les entreprises et le recours aux instruments évoqués ne suffisent pas à amener des améliorations en matière de pratiques durables? Les actionnaires devraient alors envisager de vendre les actions, car c’est la crédibilité de leur stratégie responsable de placement qui est en jeu.
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